Se détacher de ses pensées et de ses émotions pour vivre en paix !

28/08/2021

Chacun de nous aspire à une vie paisible et sereine.

Mais comment y parvenir quand nous comptons sur le monde extérieur pour nous garantir cette paix et cette sérénité et que nous misons tout sur notre tendance à penser et à contrôler la vie au lieu de la vivre ?

Nous gaspillons une précieuse énergie à tourner en rond dans notre tête et à élaborer des stratégies vaines pour échapper au trop plein d'émotions et de souffrance. Nous finissons par nous enfermer dans un cercle vicieux de pensées négatives qui génèrent toujours plus de souffrance.

Et pendant que nous sommes perdus dans les sphères sombres et houleuses de notre mental, inconscients, coupés de l'intelligence de notre corps et de notre intuition, la vie continue, sans nous pour la vivre !

La fameuse citation du philosophe et mathématicien René Descartes (1596-1650), « Je pense donc je suis », loin d'être révélatrice d'une quelconque intelligence supérieure, ressemble pour le plus grand nombre à ceci : je pense donc je suis - esclave de mes pensées et de mes émotions, plongé-e dans :

- la confusion

- l'anxiété

- le doute

- l'insatisfaction

- la dépression

- la fatigue

- l'impuissance

- la peur de mourir, 

et j'en passe !

Au point que j'en oublie que je suis le seul et unique, peu glorieux bâtisseur de cette prison mentale et émotionnelle et que moi seul suis en mesure de m'en libérer !

L'excellente nouvelle est que nous n'avons pas besoin de détruire nos pensées et nos émotions pour nous en libérer et nous sentir complètement vivant et profondément en paix en toutes circonstances !

Voici ce que le sage indient Sri Tathata dit de notre mental actuel :

« Notre mental, pour le moment, n'est pas stable et nos sens également sont en mouvement constant. S'ils étaient stables, la vérité pourrait être connue et comprise. Leur instabilité est la conséquence des empreintes laissées par nos nombreuses vies passées. Elle résulte des actions accomplies au cours de toutes ces vies et également de l'influence du monde dans lequel nous vivons.

Notre mental n'est pas véritablement à nous, il vient de l'extérieur, mais nous ne le savons pas, nous ne sommes pas capables de voir cela. Ce mental s'est formé en recevant de l'extérieur des informations, des empreintes et des idées. Il est ainsi le résultat de divers conditionnements extérieurs et il est temporaire. Heureusement, nous avons aussi un mental originel ; mais aujourd'hui, ce mental d'origine est à l'état de sommeil ; ainsi il doit être réactivé, retrouvé, afin de pouvoir expérimenter la vraie vie. Avec le mental actuel, la vraie vie est impossible parce qu'il n'a pas été créé pour cela : il a d'autres fonctions comme d'errer à l'extérieur de soi, d'être dans un état de peur, de tristesse, de colère, de jalousie, et pour finir de combattre et de tuer.

Nous pouvons tout voir et tout expérimenter directement depuis l'intérieur de notre être. Il n'est donc pas nécessaire d'errer à l'extérieur. Si nous pouvons stabiliser notre mental et nos sens, nous pourrons tout voir et tout expérimenter de l'intérieur.»

Paramahamsa Nithyananda Paramashivam, qui est une incarnation vivante de la Conscience Suprême et qui guide depuis des années l'humanité pour qu'elle se libère du cycle des souffrances qu'elle s'inflige d'une vie à l'autre, nous explique que chacun de nous est un être unique issu de la Conscience Cosmique. En tant que conscience individuelle, chacun de nous est un vaste océan et notre corps, nos sens, nos pensées, les événements qui jalonnent notre histoire personnelle et nos émotions, sont comme une multitude de poissons qui bondissent hors de l'océan avant d'y replonger. Ils ne peuvent perturber la profondeur de l'océan. En d'autres termes ce ne sont là que des incidents passagers, ponctuels qui ne nous limitent ni ne nous définissent.

Imprégnez-vous de cette image pendant quelques instants.

À partir du moment où, pour faire comme tout le monde autour de nous, nous avons réduit la Vie à la vie de l’ego - le moi qui ne voit les choses qu'en termes de « moi je, mon, ma, mien, mienne », la peur est devenue notre meilleure conseillère et notre conscience tout comme notre champ de vision se sont considérablement réduits.

Nous nous sommes alors concentrés sur les poissons et avons oublié l'océan. 

Cette conscience limitée est comme un petit cours d'eau jonchés de rochers qui cherche désespérément à rejoindre l'océan.

Si nous ne pouvons pas combattre nos pensées et nos émotions, nous pouvons décider de nous en détacher, de nous en déconnecter, de mettre de la distance entre elles et notre océan de conscience.

Nous avons le pouvoir, pour le salut de notre âme et pendant que nous sommes encore dans le corps, de ne pas créer de toutes pièces encore plus de pensées et d'émotions erronées et douloureuses. 

Nous pouvons décider de ne pas interagir avec elles et de ne pas nous y attacher.

Nous pouvons nous débrancher du courant de nos pensées comme nous débranchons la prise d'un appareil électrique.

Pour parvenir à nous déconnecter du courant continu de nos pensées génératrices d'émotions douloureuses, une décision claire, une détermination renouvelée et de la persévérance suffisent ! 

En devenant un observateur neutre des pensées qui défilent dans notre tête, nous nous en distancions et renouons avec notre essence et notre intelligence innées. Nous n'éprouvons plus le besoin de lutter contre ces pensées, pas plus que de combattre l'ego dont elles procèdent. L'ego que nous avons laissé complètement nous dominer, perd alors progressivement son pouvoir et se dissout.

Sachez que nous ne pouvons avoir qu'une seule pensée à la fois, une seule émotion à la fois et qu'elles sont absolument sans lien entre elles. C'est notre part inconsciente, notre personnalité empruntée, qui s’attelle à relier les pensées et les émotions entre elles pour construire une histoire dramatique dans laquelle elle se donne le premier rôle, généralement celui de la victime.

Pour que l'humanité parvienne à faire face aux changements profonds et radicaux qui se produisent aujourd'hui sur le plan planétaire et cosmique, il est indispensable qu'elle accède à un niveau de conscience supérieur à la conscience humaine ordinaire limitée à la matière. Ces changements sont un appel à une véritable révolution individuelle et non collective, que nous ne pouvons plus nous permettre de remettre au lendemain.
© 2024 Christine Boukhalil  - 93120 La Courneuve - FRANCE
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